Notre paon blanc est d'une beauté particulière. Une longue chevelure argentée aussi douce que la soie coule telle une cascade le long de son corps. Son visage aux traits fin est angélique et attirant. Ses yeux aussi clair que sa crinière, sont dorés, presque blancs, semblant souvent argentés. En fonction de la lumière, ses yeux, ses cils, ses sourcils ainsi que ses iris semblent arborer des reflets d'un rose très clair presque indiscernables du reste de sa chevelure, de ses iris. J'en oublierais presque sa queue de paon qui n’échappe pas à la règle. Repliée, elle est quasiment invisible sous ses vêtements. Mais lors d'une émotion particulière, il se peut qu'elle apparaisse d'un coup dans son dos, toutes plumes déployée et lumineuses. Sa peau est douce, claire, entretenue. Il est clair qu'il ne semble pas provenir d'une lignée pauvre.  Le jeune homme sait qu'il est beau, il le sait, mais c'est tout, il n'est ni narcissique, ni égocentrique. Calme, souvent inexpressif, neutre, il ne passe pas son temps à sourire bêtement parce que "la vie est belle, le monde est beau" et je vous passe le reste des propos des abrutis heureux. Il n'est pas très imposant, sa taille d'environs un mètre soixante-quinze et sa carrure fine mais suffisamment musclée ne fait pas de lui une personne que l'on cherche à éviter. Une personne qui inspire la crainte et la mauvaise opinion par son physique. On pourrait plutôt, presque le prendre pour une femme. Sans compter qu'il se fiche que ces vêtement soient ceux d'un homme ou d'une femme, s'il juge qu'il est bien dedans, alors peu lui importe de mixer les deux catégories. Cette apparence lui cause parfois quelques soucis, c'est pourquoi il est devenu expert en la maitrise du katana. Bien que son étui soit quelques peu rouillé, tant qu'il ne tombe pas en miette, il ne voit pas l'intérêt de le changer. Puis, il ne sort se dernier que lorsque cela est vitalement nécessaire.

Né au pays des paon, in fut entièrement blanc à la naissance. Pourtant ses deux parents ainsi que ses nombreux frères et sœurs étaient sublimement colorés. Cette différence ne lui causa aucun tord mais autrui se posa d'indiscrètes questions sur une éventuelle tromperie de la part de la mère. Mais personne n'eut de réponse attestant cette supposition, et l'on oublia bien vite ces histoires loufoques d'adultère. Albinos on le considéra, albinos il restera malgré son regard loin d'être aussi chatoyant que celui des albinos aux yeux d'un rouge épatant. Semblable à un ange, il fut câliné et favorisé durant son enfance par le voisinage sans enfants et particulièrement par les personnes d'un âge avancé, ce qui rendait parfois, quelques unes de ses adorables sœurs, jalouses et envieuses de son non étonnant succès. Mais ces petits conflits disparaissaient rapidement. Ayant toujours eu les cheveux longs, les jeunes filles passaient leur temps libres à tester sur lui de nouvelles coiffures, toujours plus extravagantes les unes que les autres. Sa blancheur immaculée, tous firent en sorte de préserver sa pureté. Sa famille était plutôt nombreuse, mais tous se supportaient les uns les autres. S'était une famille unie et aimantes.

Le Paon albinos était comme un aimant. Il attirait les regards sur lui et ses amis furent nombreux et attachants. Parfois un peu trop. C'est à l’adolescence que l'un de ses amis proche commença à le harceler. Jaloux et violent, il ne laissait pas de répits à notre ange. Se dernier manqua à plusieurs reprise de se faire abuser sexuellement par ce dernier, chaque fois, ses frères au courant de tout, arrivaient à temps. Pour mettre fin à cette période de cauchemars et d'angoisses, il apprit avec l'aide de ses frères, à manier un vieux katana. Il ne le sortait de son étui que lorsque cela était nécessaire et jamais il n'eut besoin de porter de coup physiques avec la lame de se dernier. Son harceleur décida finalement de le laisser tranquille et le jeune paon pu enfin sortir sans craindre de lui tomber dessus.

Puis comme tous, le petit protégé dû entrer en école. Il quitta le domicile familial pour rejoindre Monokuro, la célèbre école d'Animaland. Notre Paon était bon élève, il passa les trois premières années sans encombres bien qu'il lui arrivait souvent de sécher les cours pour s'adonner à d'autres activités. Il n'avait pas vraiment d'amis, il ne cherchait pas à s'en faire non plus. La solitude ne le dérangeait pas. Et quelque part, être seul lui assurait de ne pas se faire sauter dessus alors qu'il penserait être en sureté avec ces dit "amis".